Cette histoire se déroule en Dublìnnäe, continent lointain, froid et humide. Il se situe en pleine zone de Pad’Hint-er-näet.
Je suis Batman, Archimage en devenir. On me dit très prometteur, mes pouvoirs étant actuellement à peine inferieurs à ceux du grand Rincewind. J’ai donc un certain potentiel magique, accompagné d’un bonus inné de +8 en Lose.
Un jour de grand froid, comme les autres, une entité divine me confia une quête de la plus grande importance. Mes mains commençant à se refroidir de plus en plus alors que j’utilisais Dell, mon fier destrier, je commençais à me transformer en mort-vivant, petit à petit. L’esprit vaillant, mais la chair froide. Il fallait donc que je découvre comment obtenir les saintes Mitaines de la Lose.
J’entrepris donc de parcourir le monde à la recherche d’informations sur cet artefact. Plusieurs villes en avaient connaissance, mais leurs temples ne renfermaient que des mitaines non magiques, qui plus est à un nombre de pièces d’or outrepassant mes moyens, ma quête principale devant me rendre riche n’ayant pas encore atteint on terme.
J’osais même m’aventurer seul dans la cité interdite de Achäeaim, alors que même accompagné, je m’y sentais en insécurité. Il faut dire que cette cité est habitée de Harpies et de Succubes. Mais rien ne pouvait m’empêcher d’accomplir ma quête. Je n’y trouvais malheureusement que des Gants Magiques. Quel dommage cependant que j’eusse besoin de Mitaines, car les deux paires n’étaient vendues qu’à cinq pièces d’or.
Je crus trouver la salvation dans un village à l’architecture gothique, mais les Mitaines magiques qu’ils y vendaient étaient d’une part trop chères, mais elles ne correspondaient de plus pas à mon alignement. Il fallait de toute évidence être chaotique mauvais pour les porter, sans quoi une malédiction s’abattait sur leur porteur. En entendant la légende qui disait que tout porteur autre que chaotique mauvais avait automatiquement les mains qui prenaient une position étrange, le majeur et l’annulaire se repliant d’eux même alors que l’index et l’auriculaire restaient droits, formant ainsi la silhouette du Malin. Après avoir pris connaissance de la légende qui les accompagnait, je me rendis soudain compte de leurs couleurs bariolées. Je savais que j’avais devant moi un artefact unique : les Mitaines de Tohkaïo Auberge, un groupe de troubadours nains dépravés, n’ayant aucun amour propre. On peut les entendre couiner les nuits de pleine lune, appelant leurs fidèles et ferventes adeptes. Trois personnes extérieures à cette secte ont survécu à ces attroupements, mais elles n’en sont pas ressorties indemnes. On dit qu’ils sont privés de plusieurs sens : l’odorat pour les odeurs de pipi, l’ouïe pour des raisons évidentes, la parole à force de hurlements de douleur, et la vue car tous trois se sont eux-mêmes crevé les yeux en voyant le vrai visage du dirigeant de la secte.
Je me dépêchais donc de fuir cette ville pour retourner dans mon auberge. Là, j’entrepris d’entrer en communication télépathique avec Gäìelle, qui se trouve en réalité être Rhünon, sage forgeronne elfe millénaire, dont le savoir n’excède aucun autre dans le domaine de la création de puissants artefacts à partir de rien. Gäìelle étant son vrai nom en Langage Ancien. Il signifie littéralement « Celle qui créé à partir de recyclé », vulgarisé dans le langage courant par Recycreation. Elle me dit donc que les Mitaines magiques furent détruites durant la grande bataille opposant le peuple elfe aux légions des troubadours de Tohkaïo Auberge. Elles pouvaient cependant être crées à partir de gants magiques, si l’on possédait les outils adaptés et le savoir faire nécessaire. Il fallait pour cela que je passe par la Grande Introspection pour atteindre l’état d’Eveil qui me permettrait d’égaler le savoir faire de mon nouveau Maître.
J’ai donc passé ma nuit à méditer. Il me semblait évident que je devais prendre mon courage à deux mains, et retourner en Achäeaim pour y trouver les Gants Magiques. Peut-être même qu’en sympathisant avec le maître des lieux, je pourrais y quérir les outils dont j’avais besoin. Mais ce dernier était laid et ingrat, et ne supporta pas de voir autant de beauté et de lumière émaner de mon corps. Il me mentit donc en disant qu’il n’avait pas les Ciseaux Dorés +4 dont j’avais besoin, alors qu’ils étaient pourtant en évidence à proximité de sa main, derrière le comptoir attenant à son trône. Je quittais donc les lieux avec mes deux paires de Gants Magiques (elles étaient étroitement liées, et l’une ne pouvait être vendue sans l’autre, sans quoi une sorte de malédiction capitaliste devait abattre son courroux sur moi). En refermant le portail de la ville, j’entendis un dernier ricanement provenant d’un groupe de succubes. Celui-ci me glaça l’épine dorsale.Fourbu de tant d’aventures et de froid, je décidais de retourner à mon auberge pour m’occuper de Dell, et essayer d’y dégotter un outil qui ferait l’affaire pour forger mes Mitaines. L’aubergiste ne pu mettre à ma disposition qu’un étrange poignard à lame recourbée dont je doutais fortement de la précision pour un art aussi délicat que celui de la Mitainerie. Méditant encore, je fus frappé par la lumière divine. La Recycréation consiste à recycler, et parfois à détourner des instruments de leur usage premier. Je sortis donc ma fidèle épée, Coupong, et entrepris de sculpter les Gants Magiques de son tranchant. Grande fut ma surprise quand je m’aperçus que le tranchant de sa lame pouvait également modeler des Gants Magiques.
Après une nuit complète de labeur, à la lueur du fer rougi de Coupong et accompagné du bruit de mon enclume, le résultat était enfin là. Les Mitaines de la Lose. Je ne pouvais en croire mes yeux. Dès que je les enfilais, un sentiment profond de Lose s’empara de moi. Oui ! Ca fonctionnait ! Mes mains étaient au chaud, et mes doigts gardaient leur agilité légendaire pour m’occuper de Dell. Cependant, ces derniers étaient froids. Les Mitaines de la Lose sont donc efficaces, elles réduisent le problème, mais le déplacent, en quelque sorte.
Puis je voulus en avoir le cœur net. J’essayais la seconde paire de Gants Magiques, toujours intacts. Avec eux, je gardais une agilité acceptable pour m’occuper de Dell. Cette quête ne m’a donc mené à rien, si ce n’est à la sagesse et à l’apprentissage par l’erreur. La prochaine fois, j’essayerai mes Gants Magiques avant de me lancer à cœur perdu dans un ouvrage de si longue haleine. Non mais !
En Corse…
Il y a 13 ans
félicitations pour cette brillante quête jeune prince G ! tu y as donc certainement gagné en points de sagesse !
RépondreSupprimerLes détails techniques de cette fabuleuses aventures sont dispo sur recycréation : http://recycreation.blogspot.com/
et sinon je ne peux résister au commentaire de groupie que je suis : t'es trop beauuu sur la photoooo.
gros bisous !
et continue comme ça ;)
Alors moi taussi je fais la groupie : vi c'est vrai que t'es trop beau !
RépondreSupprimerEt sinon je sais pas ce que vous avez à Dublin, mais apparemment c'est de la bonne ^^
Gros bisous montagnards, preux chevalier, que la grande A'Tuin te porte et merci pour le poisson.
Jeune guerrier, félicitations pour la réussite de ta mission. Je pense que maintenant, Rincewind a du souci à se faire.
RépondreSupprimerCependant, une nouvelle quête se prépare petit frelon, nous rapporter des images de cette terre lointaine et de son étrange populasse pour que nous puissions en établir une cartographie et ainsi chercher les trésors que ces bougres de créatures ont du cacher dans les bas fonds de leur cité.
Si, par mégarde, tu croisais sur ton chemin un troll des chemins bouseux, moi, la fée tide, je t'offre le souffle acide, indélicat et tenace de mon extrême puanteur. Prends soin de toi l'ami.
ps, Gaëlle, il faudra que jte raconte un truc au sujet de ton blog.
ps, Greg, hier au bureau un mec de l'informatique m'a dit (après avoir réparé le réseau) "appelle moi Dieu", ce à quoi j'ai répondu, "jpeux pas j'en connais déjà un !". et là tu te dis que tu nous a bien endoctriné :)
ps2, waouhhh, le hamster, il existe pour de vrai ! et dire qu'on boit à sa santé et qu'on l'a jamais vu !
Très bon site. Merci aux contributeurs....
RépondreSupprimer