vendredi 21 mars 2008

Les aventures nocturnes de la Loose (et autres joyeusetés sociales)

Bien le bonjour les amis (ou pas).

Aujourd’hui c’est un jour un peu spécial car je suis en cours. C’est tellement intéressant que j’ai décidé de blogger un peu. Juste pour vous. Et oui je suis altruiste (même si ça fait trois fois que je reprends des pâtes).

Donc comment vous parler de Lose alors que je suis en cours. Ah ben voilà c’est fait. Déjà je me fais chier comme un rat mort, et en plus je suis entouré de cons (y en a quand même deux ou trois pour relever le niveau, rassurez-vous). Notamment UN type, le genre qui me rendra (encore plus) aigri avant l’âge. Le genre de type à faire de la lèche parce qu’il est trop bête pour avoir des réflexions intelligentes. Il va donc méticuleusement reformuler tout ce qui dit le prof, sur le ton du débat, qui du coup n’existe pas puisqu’il valide.

Ce type, en fait, c’est un peu le dieu des Pierre Richard, mais en con (dans le sens méchant du terme). Et dixit une personne hautement estimable: "putain le mec qui pète tellement plus haut que son cul qu'il pue de la gueule". Cette personne ne la connait pas mais a tout à fait capté l'essence même du type.

Bon le prof vole pas bien haut non plus, comme vous allez le voir dans le dialogue qu’il vient d’avoir avec mon camarade cité plus haut :

"-ah c'est bien j'aime bien quand les élèves ne sont pas d'accord !

-oui c'est interactif ! Dommage qu'il y en ait qui dorment sur la droite (il désigne ma direction ce con)"

Donc voilà, le genre de situations où y à des coups de boule qui se perdent. Certains de mes visiteurs réguliers pourraient le reconnaître. C’est en effet quelqu’un qui dégage une odeur nauséabonde et qui est capable de vous suivre un vendredi vers 1h du matin pour vous raconter qu’il a été discuter avec la haute hiérarchie de l’école pour lui expliquer à quel point il trouvait l’école futile. Voilà, vous devez reconnaître.

Bref.

Sinon savez-vous que lors de mes dernières sorties, j’ai découvert que j’avais certainement la tête à qui on va chercher la baston, comme ça pour s’amuser.

Déjà l’autre soir on est venu me dire que je n’étais pas un homme. Tout ça parce que je « gardais » les filles, que le type s’est rendu compte qu’il ne donnerait pas son coup de kékette avec elles ce soir, bah il fallait bien qu’il trouve un autre moyen de s’amuser.

Il vient donc engager la conversation avec son pote / traducteur :

« Mec 1 - MEUH GEU REUH GEU BEUU MEU MEUUUU !

Moi – Aah ?! Oui en effet.

Mec 2 – Non mais là il est en train de te dire que t’es pas un homme.

Moi – Ah. Bah oui, il a raison, je suis un surhomme. (il vous vient de ces phrases tacotac quand on vous agresse, je vous jure… -_- )

Mec 2 – Un surhomme toi ? peuh ! N’importe quoi ! (me dit l’homme chétif qui se cache derrière ses boutons. En fait il a en quelque sorte une tête de Warhammer. Pas de collectionneur de Warhammer, mais VRAIMENT de Warhammer.)

Amie – Bah si c’est superman tu voix pas !

Mec 1 - Wooo putain c’est superman. SUPERMAN ! Comment on dit ? Ah ouais Clark Keeeeent. (comme vous l’aurez deviné, il était quelque peu sous les effets de l’alcool, ce qui a quelques incidences sur sa diction). Azyyyy serre moi la main !!! (j’ajouterais bien un « lol » mais même un k3v1n est moins bête)

Je lui serre la main, de dépit, pour qu’il me foute la paix.

Mec 1 – Oooh putain il m’a broyé la maiiiiiin ! C’est vraiment superman ! Azy Clark enlève tes lunettes pour voir.

Là je sens que le mec a besoin de se prouver qu’il possède des poings. Etant altruiste, je refuse de lui faire du mal à lui et à son pote, donc je m’en vais. »

Dans le genre truc qui fait peur, j’ai appris qu’après mon départ, le patron a tenté de saouler les filles, dans le sens premier du terme. Les faire boire pour profiter de leurs corps. Enfin je me méfiais déjà du type, parce qu’un mec qui nous dit de but en blanc qu’il « se rase les couilles parce qu’il aime pas manger du poil quand il fait une minette alors qu’il imagine que c’est pareil pour les filles qui s’occupent de lui », moi, ça ne me met pas super à l’aise.

Bref.

La semaine suivante je me fais traîner au Latina. Une boîte. Ceux qui me connaissent doivent savoir à quel point J’AIME les boîtes. Mais bon quand on VEUT faire plaisir, on apprend à faire des sacrifices. Toujours est-il que c’est un peu l’endroit de la lose, et que je réfléchis à renommer mon blog en « bienvenue au Latina ».

Bref.

Nous entrons dans l’antre, trouvons par miracle une table. Nous nous y asseyons, mais malheureusement, l’une d’entre nous est destinée à s’asseoir par terre.

Un gentleman comme moi ne peut pas laisser une situation comme ça perdurer, aussi je repère une chaise inoccupée à la table d’à côté. Je l’attrape, la tends à la jeune fille éplorée, quand j’entends derrière moi :

« MEUH GEU REUH GEU BEUU MEU MEUUUU ! »

Décidément ils ont des problèmes d’élocution dans le quartier.

Bref.

Cette fois c’était une sorte de rital mafieux de 40 ans avec les poils de torse brushingés. Comme l’idée de me retrouver au fond de la Deûle avec les pieds dans une bassine de ciment ne m’enchante pas plus que ça, je décide de reposer la chaise. Prudemment. Je jette un coup d’œil vers mon nouvel ami, esquisse un sourire qui veut dire « ha ha ha désolé, c’était pour déconner ! », mais lui me fixe. Avec un regard qui veut dire : « toi demain tu vas te réveiller avec une tête de cheval dans ton lit». (d’ailleurs mon erreur a peut être été de me marrer lorsque j’ai vu ce regard). Et ça dure une bonne dizaine de secondes APRES que j’aie reposé la chaise.

Enfin dans les deux cas, tout est bien qui finit bien. Ouf.

Conclusion de ces deux anecdotes : si vous voulez sortir, évitez le quartier Massena à Lille, c’est un peu naze.


Nb : Etant donné que le réseau wifi de mon école est en mousse, je ne joins pas de photos à ce message, peut être que si vous êtes sages (et surtout si j’y pense), j’éditerai ultérieurement pour en mettre. Et puis d’abord je fais comme je veux non mais !

samedi 15 mars 2008

Phrases en l'air

Bon, il est grand temps d'inaugurer un nouvel espace public.
L'espace qui balance.
L'espace qui colle la honte aux gens.
Un truc que même les communistes ont pas osé.

L'espace des phrases à la con.

Règles du jeu: pour entrer une nouvelle phrase à la con, faites-le sous cette forme, ça évitera que ce soit trop le bordel:
Auteur: "citation" date.

lundi 3 mars 2008

Juste parce que ça me fait rire...



... et que c'est en parfaite adéquation avec le thème général de cet espace.