mardi 8 décembre 2009

Conversation surnaturelle

En rentrant aujourd'hui, Internet ne marchait plus.
Je tente tout, des restaurations système, des débranchages sauvages de la box, des réinstallation de la carte wi-fi. Rien n'y fait. Je contacte donc ma proprio par texto (c'est important que ça se passe par texto, sinon ça n'a que peu d'intérêt), avec qui j'ai la conversation suivante:

- Y a quelque chose qui a été changé avec Internet aujourd'hui ? Je n'arrive plus à me connecter ni avec mon pc, ni avec mon téléphone.
- T'as pas reçu le message avec le nouveau code aujourd'hui ?
[là je me dis: "mais elle est bête ou quoi ? Elle peut pas le remettre dans le texto ?"]
- Non, rien reçu.
- Je te l'ai envoyé, c'est absolument certain (definitely)
["MAIS T'ES CONNE OU QUOI !!!"]
- Bah oui je vous crois, sauf que j'ai rien. Auriez-vous l'amabilité de le renvoyer ?

Et là j'ai eu le nouveau code. Y en a qui aiment la complication, non mais.

samedi 5 décembre 2009

Où l'on parle de retards, d'énervements hormonaux et de faim.

Bon alors il parait que je suis réclamé à corps et à cris, que je suis pas sérieux avec mes mises à jour.

Vous voulez de la Lose ? Ca tombe bien, y en a.

Donc, déjà, pour ceux qui ne seraient pas au courant, je suis retourné en Irlande.

Coup de chance, pour une fois, j’avais enfin réussi à récupérer ma caution (moins 110€ parce que j’ai laissé une couette, des oreillers, des produits ménagers et que j’ai pas nettoyé l’intérieur des placards). J’allais envoyer un petit courrier pour récupérer mes impôts irlandais (kaching !), mais, le jour où j’allais l’envoyer, je reçois deux mails de deux personnes différentes de ma boite. J'ai donc bien fait de ne pas envoyer cette lettre, sans quoi je n'aurais pas pu revenir travailler... En gros les deux se résument par :

« Coucou,
On a du travail pour toi. Tu peux être là demain ?

Bisous lol »

Heu. Oui bon, demain ça va être un peu tendu du slip je crois. On est lundi… voyons voir. Bon bah ok, j’arrive mercredi matin, je me trouve un appart et je commence à travailler jeudi.

Sauf que.

Je pouvais quand même pas espérer que ce soit aussi simple non ? Chose étonnante, j’ai stressé. Beaucoup. Moi. L’antithèse du stress. Nuit de lundi à mardi : pas dodo. Pour ajouter à mon bonheur, le mardi on est le 10 novembre (si vous suivez bien, vous vous rendrez compte que c’est la veille du 11 novembre). Les gens font donc la fête dans la rue toute la nuit. De manière très bruyante et alcoolisée (nous saluons ici les étudiants de l’IESEG qui ont réussi à donner une réputation à leur école en scandant son nom comme des gros veaux bourrés qu’ils étaient. Au moins, ceux-là ont bien compris les objectifs du ministère de l’identité nationale, les ont repris pour eux, et nous le font savoir. C’est bien les gens, continuez…)
BREF. Je dors trois heures. Réveil à 5h. Zou, Lille-Beauvais. Arrivé à l’aéroport dans les temps, tout va bien.

Sauf que.

Un gros nuage de brouillard tombe sur Beauvais. 9h50, 20 minutes après que l’avion aurait du décoller, je suis toujours dans le terminal. Ding ding doooong !

« Les passagers à destination de Dublin décolleront finalement de Lille, on va essayer de vous trouver des bus. »

Ah ouais. Cool. Imaginez George Abitbol, sauf qu’à la place de la classe il a la blaze. Multipliez ça par 10, et vous obtenez mon état d’esprit du moment.

Bref.

J’arrive à Dublin. A 15h au lieu de 11h. Je veux faire des économies, je prends le bus pas cher pour aller au centre-ville. Erreur, ça m’a pris une heure parce que tout le monde a décidé de prendre sa voiture à cette heure précise.

Je visite un ou deux apparts, bien moisis. Ca y est, il fait nuit. Il pleut. J’essaye de joindre des propriétaires en prenant l’eau avec ma grosse valise. J’ai pas mangé depuis 5h du matin. J’ai dormi 3h en deux jours. Là je me dis que je prends le bus vers l’aéroport et que je rentre en France. Sûrement que mes hormones sont devenus fous à cause de tout ça.

Sauf que.

Le colloc d’un ami me croise et me reconnait dans la rue. Il attrape ma valise et me fait venir au chaud chez lui pour passer mes coups de fil. Je pense qu’à cet instant précis, ce mec n’a jamais été autant héroïque dans sa vie.

Je dors chez un pote. Déjà ça va un peu mieux, même si le lendemain matin au réveil, je me demande toujours ce que je fous là. Reprise du boulot, très bonne journée, ça fait plaisir de revoir tout le monde, et surtout ceux qui sont surpris parce qu’ils n’étaient pas au courant de mon retour.

Le lendemain je quitte le boulot deux heures en avance pour visiter deux apparts. Le premier, à « cinq minutes du centre ville », selon le mec qui devait me le faire visiter, se trouve finalement à côté de Phoenix Park, côté nord. Au 82 North Circular Road. Voyant qu’au bout d’une demi-heure de marche, je n’en suis qu’au numéro 360, je dis Nixamerlaput et je fais demi-tour. L’autre appart ne valait pas le déplacement, mais au moins les proprios étaient très gentils (le mec m’a payé une clope, et après ils m’ont reconduit au centre-ville…)

Bref.

Samedi, je me résigne à rejoindre mon ancienne proprio (celle des 110€ en moins sur la caution) pour savoir ce qu’elle a à me proposer. Elle a donc mon ancien appart pour 50€ de moins par mois, mais dans 15 jours, ou un autre dispo immédiatement, au même prix qu’avant (soit 750€). Mouais. Je voulais mettre 600€ grand max, et encore… mais là… la porte s’ouvre. C’est grand (presque le double de l’ancien !), c’est propre, c’est beau, c’est bien équipé (en fait y a tout : machine à laver, congélo, Internet…). Tant pis pour les économies, je prends. En plus c’est à 10 minutes du boulot.

Tiens en parlant du boulot, j’ai bien rigolé. Ils ont enfin ouvert la boutique pour les employés. Yahooo ! Des produits de la boite à prix TRES préférentiels ! C’est déjà Noël !!!

Sauf que.

Il faut être dans la boite depuis au moins 6 mois. Et moi je n’y suis que depuis 2 jours. Et les 7 mois que j’ai fait avant ? Quels 7 mois ??!!! Bon, tant pis. Je m’arrange avec les autres qui ont encore de la place dans leurs commandes, j’aurai pas de produits gratuits, mais ça reste toujours valable.

Bref, voilà, je vois plus trop de Lose rigolote à raconter, donc je m’en vais vaquer à mes occupations. Non mais.