Et bonne année !

Bien le bonjour les amis de la nouvelle année.
Un bon bout de temps que je ne vous ai pas donné de nouvelles, mais il se trouve que la loi des séries a encore frappé, pas plus tard que lundi.
Nous rentrions du domicile parental avec Mademoiselle, en voiture, parce que c’est chouette et que ça fait des économies et tout et tout. Seulement, elle trouve qu’il y a un bruit. Moi je sais pas, je la connais pas bien cette voiture.

Arrivés à Arras, effectivement, il y a un bruit. Dans le moteur. Ca vibre. Aouch. Bon c’est pas grave, on augmente la musique, comme ça on entendu plus. Comme on est malins !

Voilà, on est à Lille ! Plus que 500 mètres et hop ! A la maison ! Et là c’est le drame. PAN ! (oui parait que ça a fait ça dans le moteur, moi j’ai pas entendu). Et après ça a été un mix entre la tondeuse, l’avion a réaction et le tracteur. Il est temps de se garer. Vite. Devant la CONNASSE D’ESTHETICIENNE DE LA RUE GAMBETTA DE LILLE (kikoo si tu nous lis, grognasse) qui a passé une bonne heure à se bidonner avec ses clientes.

« - Hihihihi ! Ils sont en panne loooooooool !
- Oh bah MDRRRRRRRRRRRR ! »

Bon bref là on est pas bien garés, et y a une vraie place qui se libère en face. Je stoppe une gentille piétonne (qui elle a pas fait genre « oh sauri aille ame angliche aille donte handairstande ». Kikoo si tu nous lis, connard) qui veut bien nous garder la place le temps que je pousse la voiture jusque là (truc super facile quand il y a de la circulation, que la place est VRAIMENT en face, et qu’il faut faire un créneau en escaladant le trottoir).

Après moult délibérations avec les autorités parentales respectives, on se dit que de toute façon on va pas pouvoir faire grand-chose, on va donc rentrer à la maison à pied. Le fait est que la voiture est légèrement chargée (ah bah oui on en profite). Je fais donc opération sherpa, laisse mademoiselle à la voiture pour surveiller tout le bordel qui reste, et pars pour mon expédition polaire. Un sac à dos, deux sacs en bandoulière, une valise à roulettes sur laquelle deux sacs sont en équilibre, et un autre sac dans l’autre main. Jusqu’à la dernière rue ça va. Y a un des sacs de la valise qui se pète la gueule deux fois. Une rue avant la maison, il tombe tous les 5 pas. Obligé de tout poser pour le refixer à chaque fois. La porte de la maison se fait voir. Joie.

Et là, c’est le drame.

L’ascendeur est en panne. Un bouton est défoncé.

J’habite au cinquième.

C’est parti pour les escaliers. Ca faisait longtemps que j’avais pas souffert comme ça. Je rentre, je balance tous les sacs, et je repars (bah oui il reste du merdier dans la voiture).

Bon le temps de l’aller-retour, l’ascenseur remarche (WTF), j’accueille cette nouvelle avec une joie non dissimulée, mais aussi un certain dégoût (genre « MAIS PUTAIN DE BORDEL DE MERDE D’ENCULE DE BATARD D’ESTHETICIENNE DE TA RACE T’AURAIS PAS PU MARCHER TOUT A L’HEURE ???»)

Je m’écroule dans le canapé. Je suis épuisé. Bon bah ça y est, je suis malade (je suis passé par différents stades depuis lundi soir, c’est fun).

Le lendemain matin, on retourne voir la voiture (bah oui, c’était une place payante, fallait remettre des sous dans le parcmètre…). Après réouverture du moteur, je constate qu’effectivement une bougie se ballade toute seule, attachée à son anti-parasite. Ceci expliquant les vibrations. Je crois réussir à la refixer. On redémarre. PAN ! Coup de feu avec petit nuage de fumée. Bon bah non je l’ai pas refixée…

Finalement on voit qu’il y a une petit garage cyclo juste en face. J’envoie mademoiselle faire la fille en panne. Elle revient avec un mécano. Qui nous refixe le bouzin. On redémarre. Pas PAN ! Bénédiction, joie auréolée. Mécano, si tu nous lis, merci, tu iras au paradis.

Bon on va se garer sur notre parking, mais il faut quand même changer les anti-parasites, parce qu’il s’est détaché tout seul sur le trajet de retour, le coquinou.

BREF.

Petite soirée nouvel an. Sympa, pas de grosse teuf avec de la gerbe. Une raclette (bisous le hamster), on est 5. On mange, on joue à la Wii, à d’autres conneries, c’est fun. Sauf que la raclette a du mal à passer, vu que j’avais oublié que j’étais malade. A 3h du mat on décide de commencer Planet Terror. Ah bah y a pas à dire, je m’attendais pas à un truc aussi gore. C’est vraiment crado de chez crado. A 4h on se dit que quand même, merde, il est 4h. Alors on va se coucher (je finirai le film, un jour).

Et là c’est le drame. Je passe le reste de la nuit à m’étouffer dans ma morve et à rêver de zombies (enfin de contaminés, parait que chez les puristes faut pas déconner avec ça). Toutes les dix minutes je suis obligé de choisir la prochaine séquence du film, alors que tout ce que je demande moi, c’est dormir. La fièvre ça fait avoir des rêves pénibles quand même. Mais quand on voit l'affiche qui est quelque part dans cet article, on se dit que quand même, c'est bien adapté.

Enfin, tout ça pour dire que bonne année, que cette année je ne prends pas de résolutions officielles parce que de toute façon je les tiendrai jamais si je les formule, et que les bonnes résolutions, c’est de la merde finalement. Donc bonne année, bon [blablablabla] (remplacez par ce que vous voulez de bon), et allez vous faire enfiler ! Ah bah oui, faut quand même que je garde un peu de la mauvaise humeur qui me caractérise, non mais !