Catastrophes diverses

Bon alors résumons.
Première lose, mais pas bien grave. L'autre jour à Carrouf, j'achète, un peu par hazard (et aussi parce que j'ai entendu beaucoup de bien de la série) , le troisième épisode du jeu Les Chevaliers de Baphomet -ou Broken Sword pour nos amis anglophones, je sais qu'il y en a (pas)- sous titré "Le manuscrit de Voynich". Donc le jeu me plaît bien. C'est un jeu d'aventure "presque à l'ancienne" (oui presque parce que des déplacements 3D dans un jeu qu'il est plus mieux en point & click, ça fait bizarre), avec un humour bien débile, et aussi de la culture générale. A vrai dire, il me plaît tellement que je décide d'acquérir les épisodes précédents. Vu qu'ils ne sont plus édités, je vais voir les sites d'occaz, et là c'est le drame. Les premiers épisodes ont plus de 10 ans et se vendent genre à 20 - 30 €. Et moi je dis non. Donc petite recherche sur kelkoo, et là je vois qu'Amzon a le jeu "Les Chevaliers de Baphomet", à 5€, livrable dans les 24h. Joie. En plus j'en profite pour commander d'autres trucs pour ne pas payer les FDP (non pas les Fils De Pute, les Frais De Port...). Bon ok, ajouter 15€ pour ne pas payer 2€90 c'est un calcul étrange, mais bon. Comme ça j'ai enfin Reservoir Dogs et Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi, le premier roman de Mathias Malzieu, le chanteur de Dionysos.
Bref. Je reçois mon coli, prêt à installer mon nouveau jeu, et là c'est le drame. En fait c'est celui que j'avais acheté à Carrouf. Groumpf. Heureusement qu'on peut se le faire rembourser. Et oui, tout ça pour ne dire que ça.

Bref. Hier soir petite fête hebdomadaire entre amis. Il est arrivé des trucs inquiétents. Du genre quelqu'un que je ne nommerai pas -nous dirons que cette personne souffre d'une forte blonditude-, qui, bien que n'étant absolument pas bourrée (pas encore), s'est étalée d'une manière magistrale. Et a au passage répendu TOUT le contenu de ma table par terre. Comme un bonheur n'arrive jamais seul, j'avais bien évidemment rempli plusieurs verres de bière quelques secondes avant. Au passage, on peut constater que j'ai du avoir comme une prémonition puisqu'avant de remplir les verres de bière, je me suis dit "tiens, si je poussais toutes les télécommandes / manettes qui trainent sur la table ailleurs". Grand bien m'en a fait. Le fait est que j'ai vu la scène au ralenti. La tombante perdant l'équilibre, la chute, et une sorte de "noooooooooooooooon" sortant de sa bouche. J'ai désespérement tenté de protéger à la fois le contenu de la table (y avait un sacré bordel dessus...) et la tête de la pauvre hère, mais je n'ai pu sauver que la tête. Pas la bière.
Un rouleau de sopalin et une paire de chaussettes plus tard, je me dis que, la soirée n'étant pas finie, je ne vais pas encore changer de jean. Encore une fois, grand bien m'en a fait, puisque quelques minutes plus tard, je mange mon hot dog, qui a mystèrieusement survécu à l'incident de la table. Soudain Madame décide qu'elle va le goûter. Ayant l'habitude, je lui tends. Elle mange, le regard vide. Moi à ce moment je pousse un hurlement silencieux (comme Harry Potter dans le film de l'Ordre du Phoenix, alors qu'un certain personnage vient d'avoir quelques soucis), je la fixe avec un air d'autoroute, elle continue à machouiller, le regard vide. Seuls les muscles de ses mandibules fonctionnent. Et moi je regarde désespérement le ketchup couler inexorablement par le côté qui n'est pas dans sa bouche. Sur mon jean. Je me félicite de ne pas en avoir changé, et je me dis que peut être que maintenant je peux, mais que la soirée n'est toujours pas finie.
Grand bien m'en a fait. Car suite à une discution agitée sur je ne sais plus quel sujet futile, je ponctue une de mes phrases imparables en tapant ma bouteille de bière (pourtant aux trois quarts vide) sur mon genou (j'étais assis par terre). Plouic. Les lois de la physique, particulièrement celles concernant le transfert des forces, ne pardonnent pas. Un grand jet de bière sort du goulot et finit par s'écraser sur mon pauvre pantalon. Soupirs et lassitude.

Pour finir sur la série des catastrophes, une troisième personne décide d'attraper ma guitare, un médiator (un dur...) et de gratter n'importe quoi. Etant donné le bruit que font mes cordes, je me dis qu'elles ne tiendront pas longtemps. Je lui passe donc mon dernier mediator souple, qui, au bout d'une poignée de secondes, finit par être détruit. Bon je préfère ça que mes cordes hein, mais c'est incroyable. C'est une barraque de dingues. La prochaine fois pour garder le lieu propre, je me la joue à la Dexter, et je recouvre mon appart d'albal. Non mais !